ecole de BARENTIN ouvert en 1961 directeur mr SAUVAGET, puis
mr CHAPPE sur la droite de la photo le batiment des classes avec les deux preaux ,juste derriere sur la droite , le dortoir des garcons , au milieu le refectoire et sur la gauche , le dortoir des filles
Salut à vous
Une parenthèse sur la vie batelière méconnue des gens d'à terre LE PENSIONNAT. J'ai fais ma scolarité du premier cycle malheureusement le seul au pensionnat pour batelier à BARENTIN école nationale du premier degré louis pergaud qui se situé entre ROUEN et LE HAVRE réservé uniquement au marinier et forain: un effectif de 440 élèves de 1966 à 1971. La vie dans ce pensionnat était stricte, nous n'étions pas malheureux, mais à cette époque nous étions encore séparé dans la cour entre filles et garçons. La blouse grise réglementaire et le short obligatoire en rang par deux par classe de 30 élèves en silence du préau jusqu'au réfectoire. Un bâtiment dortoir pour les filles et un autre pour les garçons. Un autre bâtiment englobant les classes, la salle TV, le cinéma, un autre bâtiment avec le réfectoire et l'infirmerie. L'école était située à l'entrée de la ville sur les hauteurs, la vue des classes donnée sur les champs ainsi que sur la petite route nationale nous reliant à la ville de ROUEN avant la construction de l'autoroute et de l'hypermarché. Voila un bref résumé, j'en garde un excellent souvenir de cette école, les souvenirs étant toujours présents
Nos parents nous déposez à la rentrée de septembre pour venir nous prendre pour les fêtes de noël 15 jours, ensuite PAQUES 15 jours et les grandes vacances. Très peu de courriers, et le plus souvent mes parents n'étaient pas dans la région de ROUEN ou PARIS. Mais soit dans le nord de la France ou la BELGIQUE. De long trajet en train et ensuite le bus et de longue marche à pied pour rejoindre le bateau qui était amarré au fin fond d'un canal ou d'un port nous arrivions le plus souvent de nuit. C'est mon père qui venait le plus souvent nous chercher au pensionnat, qu'elle joie de revoir le bateau ainsi que ces frères et soeurs. Pas de télévision à cette époque. Enfant, ce qui m'a marqué le plus, c'était l'arrivée en gare de ROUEN des machines à vapeur qui me faisaient horriblement peur ainsi que la séparation proche avec mon père. Le plus terrible pour un gamin, c'était le départ du bateau et de ma mère. SOUVENIR BREF mais ho combien heureux
jean paul le lyonnais
PS: le pensionnat de CHAVAGNE sur M6 qu'elle odieuse caricature qui ne reflète en rien la dure réalité d'une épopée écolière, je serai heureux si des anciens mariniers ou autres se manifestaient de l'école de BARENTIN
Bonjour JeanPaul,
C'est un beau témoignage qu tu nous fais la, c'est vrai que c'est un aspect méconnu de la vie des bateliers, j'en ai déja discuté avec eux et ils me disaient aussi leur peine lorsqu'ils reconduisaient les enfants ou le coeur serré des jeunes mamans batelières à la premiere rentrée du premier des petits mousses.
A l'heure actuelle avec le GSM, le TGV et les voitures ca a heureusement évolué et les séparations sont moins longues et moins pénibles.
J'espère que ton message sera entendu et que tu retrouvera des anciens.
Bien à toi.
Jipé