La navigation a été arrêtée de mercredi en début d'après-midi à jeudi en milieu d'après-midi sur le canal de la Marne au Rhin, au niveau de l'écluse de Sommeviller, n°21 du canal de la Marne au Rhin branche Est, versant Meurthe.
Avis à la batellerie de début et de fin d'interruption de navigation.
La raison de cet arrêt, ce sont des pierres qui sont tombées dans le sas, au niveau de l'enclave du vantail aval gauche, empêchant l'ouverture de celui-ci, mercredi aux alentours de midi.
Rapidement, les techniciens de VNF sont intervenus pour mettre en place un coffrage dans le bajoyer, afin de maintenir les pierres autour de la brèche :
Mercredi 29 mai en fin d'après-midi : le haut du coffrage dépasse légèrement.
Un plaisance est arrêté à la patte d'oie aval ; d'autres sont bloqués à Dombasle (écluse 22) et Crévic (écluse 20).
Plaisancier allemand arrêté sous l'écluse 21.
Il reste encore à enlever les gravats bloquant la porte ; jeudi 30, en début d'après-midi, c'est le début de l'intervention d'un plongeur et de son équipe de l'entreprise Bonnevalle, de Marly (57), spécialisée dans les travaux immergés.
Mise à l'eau du plongeur, aidé de deux hommes à terre :
l'un tiendra le câble jeune pendant toute la durée de l'intervention,
l'autre est en communication radio avec le plongeur.
Un 10 tonnes grue de VNF est positionné sur le terre-plein de l'écluse, côté chemin de halage. Il descend jusqu'au fond du sas une sorte de grand seau métallique qui est rempli de pierres par le plongeur, puis vidé directement dans une camionnette-plateau.
La grue commandée par l'agent de VNF dépose le seau au fond du sas.
Une fois rempli par le plongeur, le seau est vidé sur une camionette.
Au total, ce sont neuf seaux qui ont été remontés du fond de l'écluse :
Le plongeur termine par une visite complète du sas :
et remonte à l'échelle du bajoyer :
L'écluse est maintenant vidée, laissant apparaitre le trou dans le bajoyer :
Les portes sont ouvertes sans problème :
Le plongeur se remet à l'eau pour une dernière inspection :
Et comme il ne signale aucun nouvel obstacle, il remonte et le plaisancier montant peut entrer dans le sas à 15h50 :
Le RONJA, de Surwold, dans l'écluse.
Les gravats sont évacués :
Ne reste plus qu'à planifier la réparation définitive !
Et comment ve t-on réparer ?
Une banche devant la brèche, et du béton derrière ? fonctionnellement ça va, (avec ce qu'il faut derrière pour que ça tienne) mais esthétiquement... Mumm
Bien sûr, là ou c'est placé, quand la porte est fermée l'écluse est pleine et on ne verra pas et quand l'écluse est vide la porte est ouverte et le vantail est devant la réparation, on ne verra pas non plus. Ouais, mais un mur de pierre reconstitué à l'identique ça aurait plus de gueule, non ? Evidemment, ce n'est pas le même prix.
Et si ça arrive là où on voit la réparation on fera pareil.
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