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Respect svp

A éviter

Par exo 7 • Divers • Lundi 25/08/2008 • 6 commentaires  • Lu 3085 fois • Version imprimable

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a tout les nouveaux acheteurs de vedettes hollandaises ou autres péniches qui pensent que conduire un bateau ( surtout grand ) est très facile et prennent de plus en plus les professionnels pour des rigolos , sachez que j'en vois passer ici au d'Epinal un certain nombre qui font peur et qu'en plus naviguez ne veut pas dire non plus tenir derrière eux une horde d'autres bateaux en effet il y a des soit disant capitaine qui mettent 3 SEMAINES ! pour effectuer Givet-Toul soit près d'une heure pour franchir une écluses !
Respectons aussi les autres s'il vous plait et encore plus les commerces ou bateaux passagers qui ont des horaires a tenir . Merci
Ecrit sans aucunes agressivité mais seulement pour ne pas voir comme je le constate de plus en plus des personnes qui se disputent le soir dans les ports !

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Commentaires

par BaB le Lundi 25/08/2008 à 07:56

BaB Le phénomène est il à ce point problématique et généralisé ?


Compréhension et Courtoisie par alaro11 le Mercredi 27/08/2008 à 11:50

Cher Monsieur,
Je ne conteste pas les faits que vous avez constatés et il est axact que de telles attitudes "sans gène" sont inexcusables, voir répréhensibles.
Mais!
Mais, il ne faut pas oublier que la voie navigable n'est pas la propriété du transport marchand, pas plus que la voie publique n'est celle du transport routier! Les usagers occasionnels que sont les plaisanciers paient une redevance afin de pouvoir utiliser l'infrastructure et les nationnaux, y compris ceux qui ne possèdent pas d'embarquations, payent via leurs impôts, l'entretien de l'infrastructure que vous utilisez également.
Que dirions-nous si les transporteurs routiers obligeaient les touristes à rouler à 98 km/h sur les routes nationales sous prétexte qu'ils sont pressés et qu'ils ont des horaires à tenir? 
Et que dire si les non professionnels de la route devaient attendre aux gares autoroutières que tous les professionnels soient passés pour franchir à leur tour, alors que c'est le cas sur l'eau?
Il existe des règles que tous les usagers sont sencés connaître "vous savez: nul n'est sencé ignorer la loi..." même si le permis n'est exigé que pour les gros bateaux (que vous pointez du doigt par ailleurs!).
Alors, c'est vrai que conduire un gros bateau n'est pas chose simple et que l'apprentissage doit se faire avec sérieux et avec l'aide éventuelle des pros dont vous faite partie. Il en existe qui donnent des conseils gratuits et sympa par mail ou en pratique (je pense à Kairos par exemple, mais il en existe d'autres qui partagent leurs connaissances et qui ne sont pas avares en conseils, André du Discovery...). Mais que feriez-vous demain au volant d'un articulé de 38 tonnes ou d'un semi de même gabarit si vous deviez effectuer une marche arrière en "S" avec mise à quai alors que les quatre usagers attendent de passer? Vous aimeriez un peu de compréhension et de courtoisie non?
Je pense que la majorité des plaisanciers "lourds" débutants souhaiteraient cela également.
Pour terminer, rappelons qu'il existe un code de navigation qui détermine justement la priorité de passage aux écluses. En dehors de ces règles, l'ordre de passage aux écluses s'effectue selon l'ordre d'arrivée. Mais les menues embarquations (et les plaisanciers) ne doivent entrer qu'après les autres bâtiments ou si aucun bâtiment de commerce ne s'est présenté dans le délai prescrit par le règlement particulier. (Code Vagnon p 89 et suivantes).
Si vous remarquez que systématiquement certains usagers font le blocus aux écluses, vous pouvez utiliser votre mariphone pour prévenir les autorités qui se feront un devoir d'intervenir pour libérer la voie d'eau.
Pour les autres, la majorité, laissez-leur le temps d'apprendre et rappelez-vous le temps où débutant vous avez fait votre première entrée dans un sas. Pas fier avant n'est ce pas? Mais si heureux après!
Dites-vous que vous partagez un même milieu et que ces "étrangers" le partagent avec vous et l'aiment tout autant que vous.
Mais, des goujats il y en a partout (voir ci-dessous)
Tout ceci dit sans aucune animosité car je suis certain que vous faites partie de ces professionnels scrupuleux et sympathiques qui répondent à nos signes d'à terre, mais il est parfois bon d'en pousser une avouons-le! et je ne vous blâme nullement!
Pour changer de sujet et montrer qu'il existe des idiots aussi dans la corporation, je vais vous conter une anecdote véridique vécue il y a trois semaines à l'entrée du canal Albert à Liège. 
Nous étions en promenade le long du quai à regarder les bateaux, (dont certrains sont dans un état lamentable, une honte!), lorsque en approchant d'un automoteur de 1500 T amaré, nous avons entendu des éclats de voix (une engu...pour être correct!). L'automoteur était occupé à parfaire son amarrage et le patron, homme corpulent ayant perdu toute joie de vivre (du moins c'est ce que sont visage montrait!) était occupé à hurler (non pas à cause de l'éloignement vu les termes employés) sur sa femme impotante, qui s'en allait péniblement vers l'étrave pour y saisir l'amarre. Le patron, après avoir poussé un gros bouillon moteur à fond, à coupé les gaz, est descendu, à replacé l'amarre arrière et a remis les gaz à fond. J'ai éloigné ma compagne et j'ai fort bien fait, car l'amarre à cassé en sifflant et en balayant le chemin de halage. Le bateau est alors parti d'un bond et s'est décollé du quai, l'amarre avant filant des mains de la dame. Le patron à alors donné un grand coup de barre à droite et toujours moteurs à fond, s'est dirigé vers le quai qu'il a heurté avec violence. J'ai vu alors le bateau souffrir et s'ébrouer d'une onde de plusieurs centimètres d'amplitude de la proue à la poupe. La dame à failli tomber, et c'est un passant qui a amarré l'avant du bateau car elle ne pouvait plus tenir debout cette pauvre dame.
Lui, le "patron", il a cherché après une autre amarre pour l'arrière, mais vu l'état d'entretien des autres, il n'en a pas trouvé et est resté de longues minutes moteur poussé et barre à gauche toute pour tenir son bateau au quai. Nous, écoeurés, nous sommes partis, tristes de ce spectacle. 
Alors, voilà un exemple de chose vue, vraie (j'ai des photos que je ne publierai pas par respect pour ce patron bien énervé), qui ne me font pas croire que toute la corporation est faite de goujats!
Je vous souhaite bonne navigation, et bonjour à tous les usagers quels qu'ils soient et à tous les agents des voies navigables de France et de belgique et d'ailleurs.

Alain Roland


Re: avis personelle par Louison le Mercredi 27/08/2008 à 13:39

Louison Bonjour a tous.pour commencer je me presente .je m'apelle Louison Catoir 21 ans capitaine de l'automoteur pousseur "la rose" et sa barge "rose" naviguant actuelement sur la seine amont.marinier de père en fils.je ne dirait pas que l'article de monsieur alain roland serai mauvais mais mon avis est que il y à du pour et du contre!!!
le sujet de la priorité au bateau de commerce n'est pas a revoir car du point de vue pratique comme théorique,sa ne sere pas specialement à gagner du temp mais aussi a faire régner la sécurité sur la voie d'eau car,admeton que un plaisancier entre dans le sas avant moi,une pousseur de 62 mettres sans propulseur d'étrave et cales vide.le vent me rabat le long du plaisancier...qu'est qui se passe a partir de la???ben c'est tout simple:je l'écrase!car imaginer un peu la manoeuvre d'un bateau a vide en plein vent!je pense pas devoir l'expliquer.et le duel entre un yacht en fibre de vert et un automoteur en bonne ferraille ne fait pas l'ombre d'un doute.bon bien entendu l'exemple que je donne est tout a fait courant sur la voie d'eau mais il n'y à pas que sa.je veut dire par là que,comme vous disier précédament certain nouveau usager ne sont pas encore au point en matière de navigation.je vais vous raconter une histoire vecu ce matin a deux reprise.à hauteur de l'écluse de "la cave" proche de "melun".je faisai route a gauche montant,panneau bleu dresser sur le bord de ma timonerie et clignotant blanc allumer.je raser les arbre en rive droite de 10 mètres a peine quand un plaisancier de 15 mètre de long environ ma couper la route pour prendre sa route a droite,et biensure il a atendu le dernier moment pour faire sa manoeuvre.étonner de sa façon de naviguer,j'ai mis la barre au maximum sur la droite et accélérer le moteur a fond pour l'éviter de justesse.et 1 heure plus tard dans le bièf suivant rebelote.tous sa pour vous dire que se n'est pas pour gagner du temps que les bateaux de commerce on la priorité!sa fait maintenant 4 ans que je suis capitaine et je peu vous dire que j'en est vue des belles et des pas mûres sur les canaux et rivières française!donc quand je lis que,a la limite,les transporteur profite de leur priorité et bien sa me met hors de moi et voila pourquoi j'écrit cette articlee.
sur cette dernière ligne je vous souhaite bonne route a tout mes collègue marinier et bonne journée a tous les autres passionner ou non de se métier qui n'est pas tout les jours.
cordialement Louison


Re: avis personelle par marc debeer le Mercredi 27/08/2008 à 13:54

Bonjour Louison,
cette réponse hors cadre du sujet (désolé pour les autres lol)))
j'ai eu le plaisir de te photographier en navigation sur la seine à Paris ce 8 août 2008, j'étais sur le bateau ravitailleur la DINTEL d'ASS service, magnifique convois que le tien, si tu souhaites recevoir ces photos envois moi un mail pour les recevoir
amicalement
marc debeer




Re: avis personelle par alaro11 le Jeudi 28/08/2008 à 15:48

Bonjour Louison,

Il était hors de mon propos d’attaquer la profession lorsque je parlais des priorités de passage aux écluses et autres ouvrages de la voie d’eau. En effet, quoi de plus normal que d’utiliser une facilité mise en place par les autorités.
Car, c’est bien de cela qu’il s’agit. L’ordre de priorité a été instauré afin, justement, d’établir une priorité comme celle qui existe sur la voie publique, à savoir :
  1. Les bateaux des autorités (Police fluviale, Gendarmerie maritime, gestionnaire de la voie d’eau, pompiers…)
  2. Les bateaux effectuant un service régulier de transport de passagers.
  3. Les bateaux transportant de matières dangereuses et devant souvent être éclusés seuls.
  4. Les bateaux de commerce.
  5. Les autres embarcations

Il ne s’agit nullement, dans le chef des autorités de protéger les plaisanciers, mais bien de réguler la circulation dans les biefs en privilégiant, ce qui est tout à fait légitime, les bateaux de commerce.

Ici encore, il serait de bon ton que les plaisanciers et assimilés se rappellent qu’ils sont en congé ou en vacances et que les autres travaillent, donc, si on est pas pressé, on serre un peu la rive et on laisse passer les commerciaux, c’est tellement plus sympathique !
Au sujet de la manœuvre stupide de ce plaisancier de quinze mètres que vous décrivez, pas de commentaire, des inconscients, on en rencontre tous les jours, des gens qui se croient en pays conquis également. Simplement pour rappeler que pour les bateaux assimilés aux petites embarcations, il ne faut pas passer de permis, et donc pas étudier le code. Stupide je sais, mais le législateur a certainement estimé que les risques étant liés à la vitesse de déplacement, et celle-ci étant faible, les plaisanciers avaient le temps de réagir ???
Un peu comme si on confiait un camion de 10 tonnes bloqué en première à un chauffeur sans permis. Mais encore une fois, il y a une majorité de gens responsables qui vont tout de même étudier le code et l'appliquer et des brebis galeuses ou des "je m'en foutistes" qui se considéreront comme des rois du fleuve, comme ces voiliers de douze mètres qui coupent la route à une frégate de 150 mètres et qu'il faut éviter en abattant d'urgence!!!
Au sujet de l’exemple que vous expliquez lors d’un sassage de votre convoi avec un plaisance et l’hypothèse selon laquelle le vent pousserait votre pousseur et sa barge vers le plaisance, allant jusqu’à l’écraser, je voudrais rappeler certaines choses.
La première, et c’est valable dans toute l’Europe (C.E.V.N.I), c’est que dans les écluses, toutes les embarcations doivent être amarrées à l’avant et à l’arrière de telle manière que tout déplacement soit rendu impossible, de même, il est interdit de maintenir son embarcation au moyen de son système de propulsion, lequel doit être débrayé. Un avis rappelant ces dispositions est affiché dans toutes les écluses de région Wallonne. D’autre part, le Règlement Général de Police (RGP) impose bien un « devoir de vigilance » à l’intention de tous les usagers et précise : » qu’en toutes circonstances, les conducteurs doivent éviter de causer des dommages aux autres bâtiments et matériels flottants, aux rives, aux ouvrages se trouvant sur la voie navigable ou à ses abords, de créer des entraves à la navigation (c’est le cas de ceux qui traînent aux écluses et qui bouchent la navigation !!!), de mettre en danger la vie des personnes.
Dans le cas où votre convoi s’écarterait du bajoyer pour aller écraser une autre embarcation, qu’elle soit de plaisance ou non, votre responsabilité pourrait être mise en cause pour défaut d’amarrage, et je ne parle pas des conséquences en cas de blessures, voir en cas de décès. Il est des habitudes qui ne font de mal à personne sauf en cas d’accident.
De même votre responsabilité pleine et entière est engagée pour toute personne se trouvant à votre bord, qu’elle participe à la manœuvre ou pas !
Si votre matelot a mal ou pas amarré votre bâtiment et que vous causez un dégât à une autre embarcation ou à l’ouvrage de la voie d’eau, comme par exemple de défoncer le bajoyer, vous serez tenu pour responsable et au-delà de l’amende, le remboursement des frais peut vous ruiner définitivement, sans compter que si vous êtes salarié, votre employeur pourrait considérer cela comme faute professionnelle grave et vous signifier la fin de votre contrat.
Mais, je suis certain que vous faites attention, comme tous les pros que je rencontre, d’ailleurs, si ce n’était pas le cas vous ne seriez pas aux commandes de votre beau pousseur.
On a peu de chance de se rencontrer avant quelques années, mais si un jour je vous croise ou que je vous vois venir, je vous ferai un signe amical.
J’ai en tout cas appris une chose, sur l’eau et sur la terre, il faut toujours se méfier de l’autre, car c’est lui qui porte le danger !
Conduire et naviguer d’une manière défensive, voilà le secret.
Bonne journée à vous, Louison, belle et longue carrière, et au plaisir de vous rencontrer.
 
Alain.


d'ac par marc debeer le Mercredi 27/08/2008 à 12:16

Je me ralie aux propos de Mr Roland, analyse juste et point de vue éclairé, embarquant souvent à bord de bateau marchand et cotoyant de fait aussi la plaisance, je constate le plus souvent un dialogue des plus cordial que des échanges disont "peu diplomatique", mais il existe avouont le aussi quelques "brebis galeuses des deux cotés". plus rare mais hélas plus remarqué que les autres....
l'entraide, les conseils et la courtoisie des uns et des autres fait partie intégrante du partage de la voie d'eau.
J'en ai eu encore un très bel exemple le 22 août dernier entre 3 plaisances entrées premières dans le sas et le campinois SPES MEA juste derrière, à la sortie de l'écluse et après un échange radio, les plaisances ont cédés le passage par babord pour que le commerce puise tracer sa route librement ceci d'une manière courtoise...

Quant aux échanges un peu vifs entre le marinier et sa femme, donner de la voix entre l'arrière et l'avant est chose courante, vu le fond sonore qui règne à bord dans une majorité des cas les ordres sont donnés avec précision dans d'autre hélas c'est plus une querelle de couple, mais là vous en conviendrez il ne nous appartiens pas de juger.

Marc debeer



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