Les discussions filent bon train pour le passage du pont Riquet. Pas d'inquiétude, il est passé à l'aller, il repassera au retour, inutile de faire appel aux "Maçons du coeur" pour démonter le pont !
Rapidement l'équipage se remet à la manoeuvre. Le but est de positionner le bateau, tribord contre la banquette du pont pour que la partie la plus haute du SANCTANOX, soit au plus haut de la voûte. Pas évident pour Bernard, l'homme de barre, qui doit remettre sans cesse le bateau dans l'axe du pont à cause du vent qui le pousse sur la berge bâbord.
ça passe ! C'est même juste pour l'arrière !
Le bateau ainsi libéré peut poursuivre sa route et rentrer dans l'écluse Bayard. Il passe à bâbord, devant l'ancien Schell, le VULCAIN qui a troqué sa forge et ses feux pour la Violette de Toulouse et ses dérivés. En vérifiant par tribord, on peut juger de l'étroitesse, bravo Patron !!
La descente est toujours un moment privilégié pour une petite discussion. Par tradition, un petit coup d'oeil à l'horloge de la gare...
Le bateau descend sous le regard attentif de Serge.
C'est une borne flottante qui remplace la borne en forme de champignon. Elle peut rester coincée dans son logement par des embâcles et à l'occasion doucher, quand elle retombe, le préposé à l'amarre.
Le "bassin" (sas) est particulièrement haut. Pour la mise au gabarit Freycinet, le choix s'est porté sur la suppression des deux sas de l'écluse Bayard et du sas de l'écluse Matabiau située à quelques centaines de mètres en dessous.
Un bateau qui "écluse" attire toujours autant l'attention des passants et de leur appareils photos ou téléphones portables.
Les "pertes" des portes amont, produisent une petite cascade le long de "l'éperon" que les anciens appelés parfois la 'pierre". Attention de ne pas y laisser le gouvernail en descendant ! c'est pour celà qu'il est "mis à la bande", (plié à 90°).
Les 2 anciens sas sont passés, d'abord le grand recouvert de poutrelles puis le petit caché sous le pont.
La traversée de Toulouse se poursuit par l'ancien bief maintenant "en tranchée", Bayard-Matabiau.
Puis c'est l'ancienne écluse Matabiau qui est franchie "en direct ". A bâbord, on note la présence d"un "guid'eau" alors qu'à tribord le bajoyer subsiste.
L'écluse des Minimes est rapidement atteinte, mais stop ! feu rouge !! Les porte "d'en bas" sont ouvertes pour "une montée". Le vent pousse vers bâbord, c'est donc sur la droite que se fait le croisement avec la MIDINET, le bateau de nettoyage en surface de la traversée de Toulouse sous le pavillon de VNF et de la Ville de Toulouse." Salut à bord !"...
Le SANCTANOX "descend" l'écluse des Minimes sans encombre. Ici, les 2 sas ont été remplacés par un seul plus profond.
Ensuite, l'écluse du Béarnais clôture les écluses.
Un coup d'oeil à bâbord côté déversoir, un autre à tribord, re-bravo l'artiste, pas de vaisselle cassée !!
Maintenant, cette écluse fait office de tour de contrôle. Les écrans, PC, claviers et téléphone remplacent les manivelles.
Ensuite, c'est la sortie du bassin.
Dernière ligne droite, les Ponts Jumeaux sont en vue, dernière manoeuvre, un accostage en douceur.
Mission accomplie ! Voilà le SANCTANOX "à poste". La partie navigation est terminée il reste maintenant à aménager l'intérieur.
Bonne route au nouvel équipage "La Maison Nougaro"....
Bonjour Lucien, merci pour ton reportage photo,merci d'avoir été des notres ce jour là a bord du "Sanctanox" pour braver avec nous le vent froid de cette traversée de toulouse, sans ton article, peut-être même que ce déplacement serait passé inaperçu tant notre canal du midi est devenu un désert liquide en hiver, alors, chapeau Lougabier !!. Et pour joindre l'agréable à l'agréable, Bonne Année à toi. Et bonne Année à tous ceux et celles qui regarderont ton article,et qui liront ce commentaire.
Bernard