Elle l'aspire, l'engloutit, le retient, le hisse, le caresse, l'avale, le monte, le taquine, le chouchoute, le glougloute puis le libère dans une explosion de lumière. Elle l'emprisonne, l'enserre dans ses bajoyers luisants, elle le chatouille de ses "larrons" en foire.
Elle c'est l'écluse, ouverte, offerte, avide, gourmande; c'est la femelle humide, ruisselante, mouvante ,ondulante, accueillante; c'est la femme majuscule qui attend qu'on la pénètre, qu'on la comble, qu'on la ravisse; c'est la Mère qui s'ouvre sur un autre monde, un autre voyage, un autre destin, une nouvelle vie.
Il se présente dans toute sa raideur, fier et conquérant, titille ses abords, ralentit pour mieux humer l'air environnant. Lui, c'est le mâle, le visiteur lointain, inattendu et espéré, improbable et indispensable. Il s'immobilse presque afin de choisir le meilleur angle d'attaque possible, puis s'introduit avec délicatesse, avec tendresse, avec confiance, prenant son temps, sûr de sa valeur, de sa puissance, de sa virilité. Et, lentement, il caresse les parois brillantes de bas en haut, ou inversement selon son humeur, il tangue doucereusement pour mieux donner et recevoir, puis, épuisé, vaincu, pantelant, il attend qu'elle daigne le libérer. Alors, comme un jeune homme, il retrouve sa vaillance, son audace , sa fougue et s'extirpe du long couloir. Reprenant vigueur, il s'éloigne heureux et décidé vers sa prochaine conquête.
Il s'estompe,s'efface, elle frémit encore.
Le calme revient: elle a offert, il a pris; il a donné, elle a saisi.
Et moi (nous?), je reste là, perdu, hagard, encore ébloui par ce spectacle grandiose d'un accouplement de géants, voyeur incrédule face à la démesure de cette féérie aquatiquo-métalique.
Voilà pourquoi, chaque jour, j'attends avec impatience, avec jubilation, avec délectation, ce moment de plénitude des sens.
Il est bien évident que cette approche (névrotique?) n'engage que moi et qu'en aucun cas je ne me permettrais de vous prêter les mêmes phantasmes.
Ps: quelqu'un aurait-il de l'aspirine? Merci.
Elle c'est l'écluse, ouverte, offerte, avide, gourmande; c'est la femelle humide, ruisselante, mouvante ,ondulante, accueillante; c'est la femme majuscule qui attend qu'on la pénètre, qu'on la comble, qu'on la ravisse; c'est la Mère qui s'ouvre sur un autre monde, un autre voyage, un autre destin, une nouvelle vie.
Il se présente dans toute sa raideur, fier et conquérant, titille ses abords, ralentit pour mieux humer l'air environnant. Lui, c'est le mâle, le visiteur lointain, inattendu et espéré, improbable et indispensable. Il s'immobilse presque afin de choisir le meilleur angle d'attaque possible, puis s'introduit avec délicatesse, avec tendresse, avec confiance, prenant son temps, sûr de sa valeur, de sa puissance, de sa virilité. Et, lentement, il caresse les parois brillantes de bas en haut, ou inversement selon son humeur, il tangue doucereusement pour mieux donner et recevoir, puis, épuisé, vaincu, pantelant, il attend qu'elle daigne le libérer. Alors, comme un jeune homme, il retrouve sa vaillance, son audace , sa fougue et s'extirpe du long couloir. Reprenant vigueur, il s'éloigne heureux et décidé vers sa prochaine conquête.
Il s'estompe,s'efface, elle frémit encore.
Le calme revient: elle a offert, il a pris; il a donné, elle a saisi.
Et moi (nous?), je reste là, perdu, hagard, encore ébloui par ce spectacle grandiose d'un accouplement de géants, voyeur incrédule face à la démesure de cette féérie aquatiquo-métalique.
Voilà pourquoi, chaque jour, j'attends avec impatience, avec jubilation, avec délectation, ce moment de plénitude des sens.
Il est bien évident que cette approche (névrotique?) n'engage que moi et qu'en aucun cas je ne me permettrais de vous prêter les mêmes phantasmes.
Ps: quelqu'un aurait-il de l'aspirine? Merci.
Oufti !!!!!! Je ne sais pas si j'arriverais à garder le contrôle à la prochaine bassinée .....
Très joliment exprimé...
Dis tu préfère pas un dafalgan codéine.....
Jipé