Le 2 mai 2014, le Mistral soufflait fort, ça n'a pas changé !!
Une idée du parcours en suivant la vue de Google-earth. Commençons en amont par la digue et une vue vers le Nord.
Après, le barrage muni de vannes et une vue vers le Sud (aval) prise du barrage.
Une vanne fermée léchée par les vagues rhodaniennes et une seule ouverte.
Un "croisière", le MISTRAL en plein Mistral ! ça sera le seul bateau, mais avec le pont (congés !)...
En allant vers l'écluse de Caderousse, un petit aménagement attend le visiteur.
Vue de la table d'orientation vers l'Est, (Mont Ventoux). La végétation a poussé, on voit un peu l'écluse.
Vers l'Ouest, la visibilité est moins bonne...
Puis on arrive à l'écluse et à la centrale électrique.
Sas de l'écluse a travers le grillage, l'escalier permet l'accès au poste de commande. Vue vers l'aval, à gauche on aperçoit le remous des turbines.
L'entrée de l'écluse et une vue vers l'amont prises du même lieu
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Bon, passons au port de l'Ardoise, il se trouve maintenant dans un cul-de-sac, espérons qu'il ne va pas s'envaser... La grue est toujours fidèle au poste, elle aurait besoin d'un coup de Ripolin, mais le port est en cours d'aménagement.
Sur le quai, vers le Sud, le bras mort rejoint le Rhône vif et vers l'amont le port de plaisance.
Pour compléter le beau reportage de Lougabier, parlons "d'avant".
Le village qui a donné son nom à cet aménagement avait une relation fusionnelle avec le Rhône.
Sa plaine était souvent inondée. ce qui faisait parfois son malheur, mais aussi son bonheur car le fleuve y déposait son limon fertile.
Le village lui-même est entouré par une digue, et en fermant les bâtardeaux, il se retrouvait comme une île en creux.
Les fermes hors des murs étaient bien étudiées avec une pente extérieure, qui permettait de monter les bêtes au "récati".
Une amie conteuse, native de ce village parle du banc des "douaniers" installé dans la digue près de l'une des deux portes, car les Anciens y surveillent les entrées et les sorties. Affectueusement, dans le Midi, on parle plus souvent du banc des "Madurs". Elle évoque aussi le château de Bec de Fer sur l'île de la Piboulette. ïle, et ça ce n'est pas un conte où les lapins montaient aux arbres pendant les inondations, et on pouvait alors les "cueillir".
Malgré les grandes transformations, cet amour du fleuve ne se dément pas, et le Foyer de Caderousse a édité deux livres sur le sujet :
en 1989, "Caderousse, La mémoire du Rhône, et en 1996, "Les Gens du Rhône".