Suite de : http://bab.viabloga.com/news/le-chateau-bonrepos-riquet-suite
Après avoir vu le site et les réalisations d'études, nous aborderons dans ce dernier chapitre, quelques à-côtés vus lors de la visite du Château.
Les glacières.
Le "nec-plus-ultra" des bonnes tables de l'époque, c'étaient les sorbets et limonades, bien sûr, il y eût une glacière au château de Bonrepos ! Ci-dessous, photo du panneau de présentation de la glacière.
Les descendants de Pierre-Paul RIQUET ont organisé le transport de voyageurs avec des "Barques de "Poste". Ce service a atteint les
100 000 voyageurs par an à la vitesse maximum de 10km/h. Nos anciens qui avaient connus la traction animale, disaient que "les chevaux de la Barque de Poste, prenaient le galop". Tout au long du trajet, il y avait des haltes bien définies, les "dînées et les couchées".
Les successeurs du Baron de Bonrepos ont voulu apporter de la "valeur ajoutée", (en terme moderne ! ) en y construisant des glacières...
Une qui est très bien conservée, se situe au SOMAIL, entre les PK 165 et 166.
Les ruines de celle de Bonrepos... ... et celle, rénovée, du SOMAIL.
Le SOMAIL mériterait un article à lui tout seul, c'était, vous l'avez deviné, une "couchée" !!
Un rêve de RIQUET.
Le château comme vu au 1er chapitre, dominait la vallée du GIROU. Le premier tracé du Canal que le BARON de BONREPOS avait envisagé, empruntait cette vallée.
"Nostre Riquèt" se voyait bien du haut de sa terrasse, contempler son oeuvre, certaines mauvaises langues ajoutent, " et surveiller son activité ..." ! Ce tracé n'a pas été retenu pour cause d'éloignement de TOULOUSE.
Ci dessous, une vue, des balcons des jardins.
100 000 voyageurs par an à la vitesse maximum de 10km/h. Nos anciens qui avaient connus la traction animale, disaient que "les chevaux de la Barque de Poste, prenaient le galop". Tout au long du trajet, il y avait des haltes bien définies, les "dînées et les couchées".
Les successeurs du Baron de Bonrepos ont voulu apporter de la "valeur ajoutée", (en terme moderne ! ) en y construisant des glacières...
Une qui est très bien conservée, se situe au SOMAIL, entre les PK 165 et 166.
Les ruines de celle de Bonrepos... ... et celle, rénovée, du SOMAIL.
Le SOMAIL mériterait un article à lui tout seul, c'était, vous l'avez deviné, une "couchée" !!
Un rêve de RIQUET.
Le château comme vu au 1er chapitre, dominait la vallée du GIROU. Le premier tracé du Canal que le BARON de BONREPOS avait envisagé, empruntait cette vallée.
"Nostre Riquèt" se voyait bien du haut de sa terrasse, contempler son oeuvre, certaines mauvaises langues ajoutent, " et surveiller son activité ..." ! Ce tracé n'a pas été retenu pour cause d'éloignement de TOULOUSE.
Ci dessous, une vue, des balcons des jardins.
Le bonus !
Et pour terminer, une énigme, normal pour un château !!!
Afin d'accéder au château, il fallait franchir un pont levis. Ce pont mobile,supprimé par la suite, suscite un questionnement aux historiens car, bien qu'entouré de douves, ce n'est pas un château fort. De plus, RIQUET ne pensait qu'au Canal et ne laissait rien au hasard...
Lors de la visite, j'ai retrouvé ALAIN, ancien marinier du "LA REOLE", on se demandait si ce pont levis ne lui avait pas permis l'étude des portes d'écluses...
Pierre mise à jour lors des travaux de rénovation, détail du logement de porte du 2ième sas de l'écluse BAYARD à Toulouse (PK4). Ce sas n'est plus utilisé depuis la mise au gabarit FREYCINET de cette portion du canal.
Pour ma part, je rajouterai aussi l'hypothèse d'étude de pont mobile pour le Canal ou pour la ville de "CETTE" (Sète) qu'il a créé en 1666...
Remarque :
Le canal d'Arles à Bouc (mis en service bien plus tard, en 1837), dans les Bouches-du Rhône, comportait à l'origine une série de ponts levants genre "Pont Van Gogh ou Langlois"...
Affaire à suivre, donc !!!
Et pour terminer, une énigme, normal pour un château !!!
Afin d'accéder au château, il fallait franchir un pont levis. Ce pont mobile,supprimé par la suite, suscite un questionnement aux historiens car, bien qu'entouré de douves, ce n'est pas un château fort. De plus, RIQUET ne pensait qu'au Canal et ne laissait rien au hasard...
Lors de la visite, j'ai retrouvé ALAIN, ancien marinier du "LA REOLE", on se demandait si ce pont levis ne lui avait pas permis l'étude des portes d'écluses...
Pierre mise à jour lors des travaux de rénovation, détail du logement de porte du 2ième sas de l'écluse BAYARD à Toulouse (PK4). Ce sas n'est plus utilisé depuis la mise au gabarit FREYCINET de cette portion du canal.
Pour ma part, je rajouterai aussi l'hypothèse d'étude de pont mobile pour le Canal ou pour la ville de "CETTE" (Sète) qu'il a créé en 1666...
Remarque :
Le canal d'Arles à Bouc (mis en service bien plus tard, en 1837), dans les Bouches-du Rhône, comportait à l'origine une série de ponts levants genre "Pont Van Gogh ou Langlois"...
Affaire à suivre, donc !!!
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