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Décès de Gérard Schmitter, fondateur de CroisiEurope
Source et article complet
Gérard Schmitter, fondateur du groupe de croisière fluvial CroisiEurope, est décédé jeudi dernier à Strasbourg à l'âge de 76 ans. Il avait fondé l'armement, d'abord appelé Alsace Croisières et spécialisé dans les circuits sur le Rhin, en 1976. Pionnier du tourisme fluvial en Europe, il a développé sa compagnie, devenue CroisiEurope en 1997. Ses quatre enfants sont actuellement à la tête de l'armement qui emploie 900 personnes, aligne une flotte de 28 bateaux et transporte plus de 200.000 passagers par an sur les fleuves français mais également sur le Danube, le Pô et le Guadalquivir.
Gérard Schmitter, fondateur de CroisiEurope, est décédé le 28 février à Strasbourg. Entrepreneur de talent, visionnaire et volontaire, il inventa en France il y a 36 ans le concept des croisières fluviales sur bateaux à cabines.
Le fondateur de la société "Alsace Croisières" puis de CroisiEurope, Gérard Schmitter, nous a quittés le 28 février 2012.
A l'origine du concept des croisières fluviales sur bateaux à cabines, il lança le 1er mai 1976, la société "Alsace Croisières", en affrétant un bateau appartenant au Port Autonome de Strasbourg "Le Strasbourg".
Dès lors, une liaison Strasbourg-Plobsheim est mise en place, avec déjeuner et après-midi dansant. La première entreprise du tourisme fluvial de France venait de naître.
En 1982, Gérard Schmitter acquiert son premier bateau, le bien nommé "L'Alsace I".
Il assure les liaisons Lauterbourg / Plobsheim, avec soirées dansantes. Chaque jour, près de 600 personnes transitent sur le navire.
Le succès est immédiat et l'entreprise se développe alors rapidement et propose de véritables croisières jusqu'à Rudesheim en Allemagne.
A l'origine du concept des croisières fluviales sur bateaux à cabines, il lança le 1er mai 1976, la société "Alsace Croisières", en affrétant un bateau appartenant au Port Autonome de Strasbourg "Le Strasbourg".
Dès lors, une liaison Strasbourg-Plobsheim est mise en place, avec déjeuner et après-midi dansant. La première entreprise du tourisme fluvial de France venait de naître.
En 1982, Gérard Schmitter acquiert son premier bateau, le bien nommé "L'Alsace I".
Il assure les liaisons Lauterbourg / Plobsheim, avec soirées dansantes. Chaque jour, près de 600 personnes transitent sur le navire.
Le succès est immédiat et l'entreprise se développe alors rapidement et propose de véritables croisières jusqu'à Rudesheim en Allemagne.
En 1984, Alsace Croisières propose des croisières de plusieurs jours au départ de Strasbourg vers la Lorelei, avec nuits à l'hôtel. La clientèle en redemande mais la solution avec nuitées à l'hôtel ne satisfait pas Gérard et son épouse Jeanine qui l'épaule.
Ainsi, apparaissent les premiers bateaux à cabines de la flotte alsacienne : le "Hansi", le "Kléber" et le "Petite France" offrent des croisières plus longues et prolongent ainsi la balade sur le Rhin et ses affluents ainsi que sur les eaux intérieures de la Hollande.
En 1986, Alsace Croisières se dote de son premier bateau de catégorie "Prestige": le "Kellermann", un bâtiment de 75 mètres de long possédant 48 cabines tout confort, pour découvrir les croisières sur le Rhin et ses affluents.
En 1990, l'entreprise devient son propre armateur. Gérard Schmitter relève le pari de prendre en charge la totalité de la conception de ses embarcations.
Avec lui un ingénieur maison conçoit et réalise tous les bateaux de la compagnie. Le "MS Liberté" est le premier qui inaugure ce travail contrôlant la flotte de bout en bout.
L'année suivante, la compagnie alsacienne lance de nouvelles croisières sur le Danube à la découverte de Vienne, Budapest et Bratislava. Le "MS Princesse Sissi", le "MS La Bohème" et le "MS Symphonie" navigueront sur ce fleuve mythique.
Ainsi, apparaissent les premiers bateaux à cabines de la flotte alsacienne : le "Hansi", le "Kléber" et le "Petite France" offrent des croisières plus longues et prolongent ainsi la balade sur le Rhin et ses affluents ainsi que sur les eaux intérieures de la Hollande.
En 1986, Alsace Croisières se dote de son premier bateau de catégorie "Prestige": le "Kellermann", un bâtiment de 75 mètres de long possédant 48 cabines tout confort, pour découvrir les croisières sur le Rhin et ses affluents.
En 1990, l'entreprise devient son propre armateur. Gérard Schmitter relève le pari de prendre en charge la totalité de la conception de ses embarcations.
Avec lui un ingénieur maison conçoit et réalise tous les bateaux de la compagnie. Le "MS Liberté" est le premier qui inaugure ce travail contrôlant la flotte de bout en bout.
L'année suivante, la compagnie alsacienne lance de nouvelles croisières sur le Danube à la découverte de Vienne, Budapest et Bratislava. Le "MS Princesse Sissi", le "MS La Bohème" et le "MS Symphonie" navigueront sur ce fleuve mythique.
D'Alsace Croisières à CroisiEurope
Alsace Croisières a le vent en poupe et poursuit son développement sur les eaux françaises en proposant aux touristes de naviguer sur le Rhône et la Saône, dès 1995. Le "MS Camargue" inaugure la première croisière sur le Rhône, de Châlon à Martigues.
En 1997, la compagnie régionale "Alsace Croisières" devient "CroisiEurope" et se dote d'une dimension européenne qui la fait rayonner bien au-delà des frontières régionales et hexagonales.
L'année suivante, le "MS Douce France" assure sa première liaison Paris-Honfleur. La Seine et ses méandres accueillent les nouvelles croisières CroisiEurope qui remportent un vif succès.
Pour Gérard Schmitter, l'entrée à la capitale fût le plus grand moment de sa vie, en particulier lorsque le nouveau pavillon glissa sur la Seine au pied de la Tour Eiffel...
En 1999, Gérard Schmitter décide de transmettre son entreprise à ses quatre enfants : Patrick, Philippe, Christian et Anne-Marie. Chacun dans son domaine de compétence va contribuer à faire prospérer au mieux CroisiEurope. L'horizon 2000 ouvre de belles perspectives et de nouvelles promesses.
En 1997, la compagnie régionale "Alsace Croisières" devient "CroisiEurope" et se dote d'une dimension européenne qui la fait rayonner bien au-delà des frontières régionales et hexagonales.
L'année suivante, le "MS Douce France" assure sa première liaison Paris-Honfleur. La Seine et ses méandres accueillent les nouvelles croisières CroisiEurope qui remportent un vif succès.
Pour Gérard Schmitter, l'entrée à la capitale fût le plus grand moment de sa vie, en particulier lorsque le nouveau pavillon glissa sur la Seine au pied de la Tour Eiffel...
En 1999, Gérard Schmitter décide de transmettre son entreprise à ses quatre enfants : Patrick, Philippe, Christian et Anne-Marie. Chacun dans son domaine de compétence va contribuer à faire prospérer au mieux CroisiEurope. L'horizon 2000 ouvre de belles perspectives et de nouvelles promesses.
Gérard Schmitter a marqué les esprits
Au fil des ans, l'entreprise s'est développée et est devenue le leader de la croisière fluviale en Europe avec une flotte de 28 bateaux en son nom propre.Ses bateaux naviguent aujourd'hui en France (Seine, Rhône, Saône, Gironde, Moselle et Rhin), en Italie sur le Pô, en Espagne sur le Guadalquivir, au Portugal sur le Guadiana et le Douro, en Allemagne, en Belgique et en Hollande sur le Rhin, en Allemagne, en Autriche, en Hongrie, en Serbie et en Roumanie sur le Danube et en Allemagne sur le Havel et l'Oder.
Sans oublier le MS La Belle de l'Adriatique qui croise en Croatie dans les îles Dalmates, en Grèce dans les Cyclades ou encore dans l'Archipel des Canaries.
De plus, sous la marque CroisiVoyages, la compagnie affrète 4 bateaux sur des compagnies : 3 sur la Volga entre Moscou et Saint-Pétersbourg ainsi qu'un autre bateau sur le Mékong entre Angkor et Hô-Chi-Minh.
1000 collaborateurs participent aujourd'hui à l'entreprise familiale.
Si Gérard Schmitter s'est éteint, sa flamme brille encore et son esprit est encore bel et bien vivant.
Née sous le nom d"Alsace Croisières», la société a débuté avec des parcours sur le Rhin, avant de prendre le nom de CroisiEurope en 1997. Elle opère désormais des croisières sur plusieurs fleuves français (dont la Seine et le Rhône), mais également sur le Danube en Europe centrale, sur le Pô en Italie ou le Guadalquivir en Espagne.
CroisiEurope, qui compte 900 salariés permanents, a réalisé 123 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2011. Elle gère 28 bateaux et transporte près de 200.000 passagers par an.
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condoleances a sa famille