par josyan le Mercredi 26/03/2008 à 08:19

                           CeTTE photo à été prise dans l' herault decembre 1970, propriétaire M Ducasse

                                                                                   JOSYAN

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Nil : sa fin par Alain Marie le Samedi 29/03/2008 à 04:50

Bonjour à Tous,

Peut-être que Léon du fond de sa retraite gasconne lira l’article sur son Nil.
Il naviguait avec ses Parents et avait un bateau impeccable ; le Père avait toujours le Faubert (nous on parlait du  flaubert) à la main et sa Mère un chiffon à poussière.
Il avait baptisé les 2 bateaux achetés d’un nom court : c’est plus facile pour peindre les lettres !!!
La grande famille du Midi …et de BAB :
avant le Nil, Léon naviguait sur le bateau en bois Germinal qu’il a vendu au Père de Josyan  qui contribue par ses photos a nous faire découvrir les bateaux du Midi.
Pour remplacer le Nil, Léon a acheté le BP Agen rebaptisé Roc : voir la saga de Michel sur les BP.
Après le Roc, il a eu l’Athos, le Sermaize toujours en activité pour les promenades vers le grand-bief.
Mon frère a retrouvé un article du journal local évoquant la fin du Nil, je m'empresse de vous le faire partager.

Alain Marie

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Re: Nil : sa fin par mati le Samedi 29/03/2008 à 17:27

Bonjour,

Merci pour ces deux premiers documents!

-le NIL tout beau en navigation

-l'article de sa fin. j'étais loin de penser à une telle fin,  Comme seul exemple de ce type, je crois avoir lu un article où des bateaux ont ete coulés pour servir de bases pour des digues. 
Donc on doit pouvoir encore le voir si l'on est plongeur! c'est mieux qu'un bateau découpé!
et c'est pas tres ancien 1994, il n'est peut être pas encore complétement recouvert d'algues.


Pour changer de la fin, quelqu'un a-t-il des infos sur sa naissance? (chantier date ...  )

Guy BaB IdF

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Re: Nil : sa fin par marc debeer le Mercredi 02/04/2008 à 08:43

Hello
la technique de la création de récif artificiel à partir d'épave n'est pas nouvelle en soit...
 nota ment pendant la première et seconde guerre mondiale (plage du débarquement en normandie au titre de brise lame)
la technique de création de récif artificiel elle est plus récente et date des années 50 avec entre autre le sabordage pour activité de plongé d'ancien bateau de guerre...
récemment l'US NAVY à coulé au large de San Fransisco l'ex porte avion  ORINANSKY en tant que récif artificiel - des avions ont été également utilisé à cette fin en floride
marc debeer

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Re: Nil : sa fin par Miette le Dimanche 18/05/2008 à 22:57

Bonsoir Guy,
J'ai quelques infos sur sa naissance : né en Belgique à Erintal (peut être en 1927) et immatriculé 9704 Li ; comme l'a dit Josian (ou Louis?) acheté à Léon Raffin par Michel DUCASSE en 1965 (qui a changé le moteur, passant d'un 110 cv à 280 cv Volvo) ; puis en 1971 il l'a revendu à Mme Clément (Coco) qui aprés un incendie du logement dans l'écluse de Fresquel l'a revendu à Jean Louis Garcia en 1971 ; je pense qu'il a navigué jusqu'en 85 avant de stationner à Séte et d'y couler

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Re: Nil : sa fin par mati le Vendredi 02/02/2018 à 13:46

J'ai eu connaissance de compléments sur ce bateau, MAIS Miette en savait déjà beaucoup!

-Construit à Herentals (confirmé) mais en 1896

-Sa devise précédente belge était FRANCINE à la Société Cachieux de Flawinnes

-ensuite à Jean Raffin puis Michel Ducasse

ensuite .....voir message précédent...

Dimensions de 29,47m sur 4,84m,  puis 30,04m


Guy BaB

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Re: Nil : sa fin par pinquet le Mardi 06/02/2018 à 17:51

 il faudrait le répertorier dans Vagus Vagrant , je ne le vois pas

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Re: Nil : sa fin par josyan le Samedi 27/02/2016 à 10:54

                                                             Bonjour a vous
           Clichés de Paul Pinquet
                                                                              Après de très longues agonies,il a retrouve,les eaux de la mediterrannée!!!
                                                                                                                             JOSYAN

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Re: par jmp le Dimanche 30/03/2008 à 18:53

le nil devant le pont de pierre à bordeaux il se fait doubler par la babette????? à moins que ce ne soit le contraire photo prise depui le tage en1978. le Nil appartenait à jean louis Garcia dit le canard .       jean marc

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Re: par josyan le Lundi 31/03/2008 à 08:14

                               

                                         Bonjour à tous
         Le Floreal en remorque du Nil, dans l' etang de thau

         Pour gagner quelques minutes----- demi journée de nettoyage.


                                                                           JOS

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par mati le Mardi 23/08/2022 à 11:16

 Ai retrouvé un épisode du NIL , apres un incident de navigation, mais pas d'articles sur l'incident lui-même




Guy

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Nil échoué en Saône par lougabier le Dimanche 28/08/2022 à 16:56

C'est une histoire un peu "pagnolesque" ou méridionale...

Il faut se replacer dans le contexte de l'époque, soit fin des années 1960 / début des années 1970. On croyait à l'avenir de la Batellerie du Midi. Alors, que le transport fluvial était en régression presque partout en France, ce n'était pas le cas "chez nous", il progressait. On peut le retrouver dans des articles du Journal de la Navigation de cette période.
Avec la modernisation de notre flotte (1), les aménagements du Rhône, on ne se retrouvait plus isolé du réseau fluvial français et même de l'européen. La mise au gabarit Freycinet du Canal Latéral à la Garonne avançait à grand pas. Les travaux commençaient un peu partout le long de ce Canal.
La Coopérative de Transports Fluviaux (C.T.F.) avait changé l'en tête de son papier à lettre, sur laquelle figurait maintenant "L'EUROPE EN BATEAU".

Un jeune "qui se montait", avait appelé son bateau EUROPE. Ceux qui avaient acheté des 38m50, avaient conservé leur 8m de trop avec l'espoir de les remettre un jour... Paul avait donné à son Vandeville ARIEGE, plus de forme et de puissance.
Bref, les voyants étaient au vert et les mariniers les plus entreprenants commençaient "à monter dans le Nord" (3). C'était en somme une avant-première pour naviguer "la-haut".
La CTF avait trouvé du fret pour eux : descendre du fer à béton de Thionville et ses environs pour Toulouse.

N'ayant aucune expérience de navigation dans ce réseau fluvial, les "méridionaux" partaient en convoi de 3,4 ou 5. On pouvait se serrer les coudes dans un milieu méconnu qui pouvait nous être hostile ! En plus, ça économisait les frais de pilote.

La pratique de navigation chez nous était de ne jamais laisser un collègue dans l'embarras, qu'il soit échoué, en panne ou malade. C'était vrai aussi bien pour les artisans que les Cies privées. M. Malet de Citerna, par exemple,  avait donné des ordres en ce sens, même si ça faisait perdre du temps.

Or dans cette expédition des 4 ou 5 bateaux, qui n'était ni la première, ni la dernière, ça s'est passé différemment.

Les objectifs n'étaient pas les mêmes, pour certains c'était la course pour d'autres la découverte. C'est ainsi que l'un de la bande, par exemple, passionné de rugby,  a voulu s'arrêter à La Voulte (Rhône). Pourquoi La Voulte ?  Pour voir "les Cambé", Guy et Lilian Cambérabéro, la mythique charnière du XV de France et de La Voulte ! (2) Il est même allé chez eux, faire signer des autographes à ces sympathiques joueurs en leur expliquant que c'était un marinier du Midi de passage à La Voulte : Fier d'être marinier !

Bref, l'unité du groupe a volé en éclat, il y a eu des fâcheries dont on voit le résultat dans ce communiqué. A noter que ce n'est pas un article...

Certains dans le Midi ont bien rigolé, mais d'autres moins, dont l'équipe dirigeante de la Coopé : "On fait tout pour faire évoluer la profession et eux nous font passer pour des rigolos"...

Il est sûr, que pour des méridionaux, faire rire les gens du Nord, ce n'est jamais très agréable, même actuellement !!

Sur l'incident, lui même, on ne sait pas grand chose.
On peut penser que des bateaux du convoi se sont arrêtés et que lui a continué tout seul sans connaître la rivière. Il "s'est planté" sur un haut-fond. Comme il avait tendance à appuyer à fond sur "la manette des gaz", il a dû bien "se planter" et ils s'y sont mis à 2 pour le sortir. Les 2 premiers ne l'ont pas aidé sans doute parce que le Nil avait continué sans eux....
Attention ! C'est une supposition...

(1) : Riquet "a fait" le Canal du Midi en toises.. la largeur de nos bateaux construits dans le Midi étaient de 5m50 environ d'où impossibilité de fréquenter le réseau Freycinet à 5m05 de largeur.

(2) La Voulte a été sacrée Champion de France en 1970, bien sûr grâce aux Cambé.

(3) Le "Nord" : à cette époque, la définition du Nord n'était pas académique. Il y avait un dicton " Passé Avignon pour certains, ou passé Orange pour d'autres, on n'est plus dans le Midi !"
La frontière Nord / Midi était assez aléatoire et l'espace comprenait le "vrai" Nord, le Centre, le Bassin Parisien, l'Est, etc.

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